Gilles ARS
Gilles ARS, comment est né Slava ?
J'ai créé le chœur SLAVA en 2007. C'est l'opportunité de participer à un stage de chants orthodoxes près d'Auray en 2001 qui augmenta, chez moi, la passion pour ces chants.
A quand remonte votre passion pour le chant choral ?
Tout au long de mes études secondaires j'ai eu la chance de pouvoir chanter, en chorale, le grégorien ou les musiques religieuses. Ce n'est que bien plus tard que je me suis lancé dans la création de plusieurs chorales, paroissiale et profanes, animant même une chorale bretonne pendant près de dix ans.
Y-a-t-il eu des personnages marquants dans votre parcours ?
Incontestablement la rencontre d'André GOUZES, dominicain qui a écrit toute la musique de la liturgie catholique sur des mélodies orthodoxes, « La liturgie du Peuple de Dieu », a été, pour moi, comme une découverte de ce genre de musique.
De même, la rencontre de Koïtcho ATANASSOV, compositeur bulgare qui me forme depuis 2001 et qui est devenu un ami, a été comme une illumination et le déclenchement de la suite.
Avez-vous d'autres activités liées au chant chorale ?
Oui ! Je faisais, jusqu'à récemment, partie du choeur d'hommes du Pays de Vannetais. Maintenant je consacre la plupart de mon temps à la recherche de belles œuvres susceptibles d'être chantées par le Choeur Slava et je découvre ainsi de nombreux compositeurs de musique orthodoxe. Mais, surtout depuis quelques temps, je me laisse tenter par l'écriture musicale, ce qui est toujours enthousiasmant.